Philippe Coudray
Quelques prairies en fleurs
2005 (cliquer pour agrandir) :

aquarelle
 
29- Aquarelle 19,5 x 13,5 cm

Aquarelle
 
30- Aquarelle 19,5 x 13,5 cm

Aquarelle
 
31- Aquarelle 19,5 x 13,5 cm

Philippe Coudray
 
32- Aquarelle 19,5 x 13,5 cm

Aquarelle
 
33- Aquarelle 19,5 x 13,5 cm

aquarelle
 
34- Aquarelle 19,5 x 13,5 cm

 
aquarelle
 
35- Aquarelle 19,5 x 13,5 cm




Retour "Aquarelles présentation" : cliquer ICI
Aquarelles vœux 2007 : cliquer ICI
Aquarelles mars 2006-2 : cliquer ICI
Aquarelles mars 2006 : cliquer ICI
Aquarelle "nuit" et sa version "jour" : cliquer ICI

Aquarelles "paysages enneigés" : cliquer ICI
Aquarelles canards : cliquer ICI
Aquarelles 2 : cliquer ICI

La prairie en fleurs est un lieu permissif : comme on sait qu’elle sera fauchée, on peut cueillir les fleurs pour faire un bouquet. Les fleurs ont un rôle qui, dans notre société humaine, serait vulgaire : elles montrent leurs organes génitaux pour appâter les insectes. Elles rivalisent de couleurs et de parfums pour attirer ces petites bêtes, comme des panneaux publicitaires. Chez nous, la publicité et l’érotisme se montrent sous des aspects vulgaires, destructeurs de paysages. Les fleurs sont des œuvres d’art. Elles restent discrètent, fragiles, tendres et subtiles. Même si l’art dans la nature est, comme chez nous, détourné à des fins publicitaires (la beauté du paon vante la qualité de ses gênes), il n’est jamais vulgaire. La vulgarité ne séduit pas les animaux sans intelligence. Par contre, ils sont sensibles à l’art. La femelle du paon, aussi stupide soit-elle, reconnaît la beauté du plumage de son futur partenaire, la femelle du rossignol est sensible aux plus beaux chants. Et même la mouche la plus stupide, indifférente à un panneau publicitaire, craque devant une fleur. L’art est universel, la vulgarité ne l’est pas. Il faut être intelligent pour apprécier la vulgarité. Bref : il faut être intelligent pour être bête.