Philippe Coudray
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13 - 1951 : le 8 novembre, les anglais Eric Shipton, Michael Ward, et le sherpa Sen Tensing des empreintes à 6000 m d’altitude (près de 5000 m selon “le yéti démystifié”), près du glacier Menlung-tsé, à la frontière népalo-tibétaine, sur plus d’un kilomètre et demi. Les photos des empreintes de 33 cm de long avec quatre orteils font le tour du monde. D’après les empreintes, Eric Shipton évalue la créature à au moins 2m40.

1952 : Une expédition suisse à lieu pour la recherche du yéti. Elle trouve de nombreuses traces sur le glacier de Khumbu, que le chef de l’expédition déclare par la suite ayant pu être faite par un ours.

14 - 1953 : John Hunt, accompagné de sa femme, chef de l’expédition victorieuse de l’Everest en 1952, trouve de nouvelles traces sur le glacier Zému (Sikkim).

15 - 1953 : John Hunt interroge les lamas du monastère de Thyangbotchi, situé à 4300 m d’altitude à quelques kilomètres au sud de l’Everest, au sujet du yéti. Ils déclarent que ses apparitions ne sont pas rares, qu’ils se tiennent souvent debout, qu’ils mesurent de 1m50 à 2m, et qu’ils sont couverts de poils gris-bruns.

16- 1953 : Charles Stonor, parti en reconnaissance pour l’expédition-yéti de Ralph Izzard, recueilli le témoignage d’un sherpa, Pasang Nima, ayant vu un yéti trois mois plutôt à 300 m de la taille d’un homme se déplaçant un peu courbé en avant. Il vit lui-même un peu plus tard des traces  à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de l’Everest, à 4300 m d’altitude.

17 - 1954 : expédition américaine de Ralph Izzard (voir son livre “Sur la piste de l’abominable homme des neiges” l’Etoile filante, 1955) dans la région de l’Everest (sud et ouest).
Témoignages tiré de cet ouvrage :
- page 12 : à Macherma, à 4876 m d’altitude (sud de l’Everest): 1m50, brun-roux, bipède, traits d’un singe, crâne conique, cheveux très longs couvrant les yeux, très grande bouche, dents saillantes, comportement de colère : court en rond en arrachant des pierres et touffes d’herbe. Laisse de larges empreintes.
- Le maître d’école de Darjeeling, récent et donc peu renseigné indiqua toutefois qu’il ya avait deux espèces de yétis, une grande (il indique la région de l’Everest) et une petite (il indique la vallée inférieure de la Dudh Kosi, au sud de l’Everest).
- page 21: glacier de Khumbu, à 4500 m, lors de la première ascension du mont Everest en 1952, le Dr Wyss-Dunant raconte la découvertes de plusieurs traces de yéti de tailles différentes : de 20 à 30 cm de long. La foulée des traces de 20 cm faisait 35 cm. Selon l’enfoncement des plus grandes traces, il estime le poids de l’animal entre 80 et 100 kg. Il distingue 5 doigts dont trois armés de griffes (détail unique), et trois traces triangulaires côté talon sur les traces “adultes” qu’il attribue à des touffes de poils. Les traces indiquent à un moment une marche en file indienne, chacun posant les pieds dans les traces de l’autre, et le saut d’un rocher à quatre pattes (il ne parle pas de traces de mains).
- page 23 : 1948, col de Zemu, Sikkim. Attaque de deux norvégiens par deux singes de taille humaine à longue queue (récit inconfirmable par la suite).
- page 34 : description d’un yéti, vu par un témoin indigène, Sonam Tensing, près du monastère de Thyangbochi sud de l’Everest) : environ 1m67, sans queue, poils brun-rouge, visage glabre, tête haute et pointue, marchant généralement debout mais courant à quatre pattes.
- page 54 : récit d’un indigène : en septembre-octobre, ils virent un yéti de la taille d’un homme de petite taille, ayant de très longs cheveux, le ventre et les cuisses garnies de longs poils. Le visage, la poitrine, et les jambes au-dessous du genou paraissaient moins velues. Sa fourrure était “à la fois sombre et claire et sa poitrine rougeâtre”. Il marchait debout, presque comme un homme et se penchait de temps en temps pour gratter le sol à la recherche de racines. A la vue des hommes il courût vers la forêt, sur deux pattes, mais de côté et presque à reculons, tout en poussant un cri aigu.
- page 67 : d’après les sherpas, il y a deux yétis : un grand, qui marche à quatre pattes, attaque les troupeaux de yacks, plutôt au Tibet qu’en pays sherpa qui pourrait être l’ours rouge, et, en pays sherpa, un petit, de la taille d’un garçon de 14 ans mais bâti comme un homme, couvert de poils roux, plus légèrement sur la poitrine, doté d’une longue chevelure atteignant la ceinture et d’une tête très allongée en forme de cône. Il vit dans la région rocheuse dépourvue d’arbres au-dessous de la limite des neiges. Il est bipède mais peut courir à quatre pattes pour aller plus vite.
- page 68 : récits d’indigènes : un yéti vu de dos qui avait tué un pica : taille d’un jeune garçon, tête très pointue et couvert de poils roux très clair, jappements de chien. En février, au Tibet, à la tombée de la nuit, cri ressemblant à un appel, jacassement, empreintes de 20 cm de long, bipèdes, ressemblant beaucoup à celles d’un pied humain dont les doigt seraient tous de la même longueur.
- page 72 : 1947, village de Pangbochi (sans doute à côté du monastère du même nom au sud de l’Everest), un yéti de la taille d’un petit homme, longs cheveux, larges épaules, couleur brun-rouge, à la vue du témoin indigène nommé Dahku, il fait quelques pas vers lui, debout, puis arrache des touffes d’herbe avec agitation.

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